Les icônes : un trésor commun
Les icônes s’enracinent dans l’'histoire commune des chrétiens
L'icône
et
l'Occident
«Le croyant d’aujourd’hui, comme celui d’hier, doit pouvoir être aidé dans sa prière et sa vie spirituelle par la vue d’œuvres qui tentent d’exprimer le mystère et jamais ne l’occultent»
lettre apostolique de S.S. Jean-Paul II pour le 12 ème centenaire du 2 ème concile de Nicée
En Occident...
En Occident, le développement de l’art des icônes suit l’évolution de la mentalité religieuse. Un homme comme saint Bernard au 11 ème siècle trouve que les images «distraient» les moines de leur méditation et le chemin de la contemplation qu’offrent les icônes est laissé de côté.
En Occident, le développement de l’art des icônes suit également l’histoire de l’art. Jusqu’à l’époque romane, ce qui compte, c’est de révéler le sacré par la forme, la couleur, sans se soucier de la perspective ou du réalisme. A la Renaissance, la recherche de l’exactitude, l’expression du sentiment deviennent prioritaires. Bien vite, le regard «esthétique» porté sur l’icône, dévalue celle-ci ou la rejette dans le monde du mystère ou de l’étrange.
On oublie qu’au contraire, l’icône est une fenêtre sur l’invisible ouverte à tous.